Ilvient d'arriver au siĂšge du journal. Patrick Bruel, RĂ©dacteur en chef d'un jour du RĂ©publicain Lorrain, est en ce moment en confĂ©rence de rĂ©daction pour dĂ©finir et commenter les sujets traitĂ©s demain PatrickJardin #Bataclan #Islamiste #Terroriste #Identitaire #AttentatCe livre est un cri de colĂšre - le cri de colĂšre d'un pĂšre Ă  qui on a arrachĂ© sa fille. Dansce livre passionnant, Mr Jardin raconte son admirable combat contre l’islamisme suite Ă  l’assassinat de sa fille lors du terrible attentat du bataclan. C’est un tĂ©moignage bouleversant d’un homme brisĂ© en lutte contre la folie des hommes, l’islamisme. CetĂ©tĂ©, il vient de sortir un livre intitulĂ© « Pas devant les camĂ©ras » oĂč il revient sur l’attentat du Bataclan et l’assassinat de sa fille. Lecture zen L e 13 novembre 2015, Nathalie Jardin, 31 ans, fait partie des 130 victimes (et plus de 500 blessĂ©s) du Bataclan qui assistaient au concert, maudit Ă  jamais, des Eagles of Death Metal et tombĂ©es sous les balles d’un Pasdevant les camĂ©ras! : Jardin, Patrick: Amazon.ca: Books. Skip to main content.ca. Hello Select your address Books Hello, Sign in. Account & Lists Returns & Vay Tiền TráșŁ GĂłp 24 ThĂĄng. Livres Ebooks & liseuses NouveautĂ©s Coups de cƓur Livres Ă  prix rĂ©duits Bons plans Papeterie Jeux Reprise de livres Pas devant les camĂ©ras ! - Grand Format Ce livre est un cri de colĂšre - le cri de colĂšre d'un pĂšre Ă  qui on a arrachĂ© sa fille. ColĂšre contre les barbares islamistes d'abord. Mais aussi... Lire la suite 22,00 € ExpĂ©diĂ© sous 2 Ă  4 semaines LivrĂ© chez vous entre le 13 septembre et le 27 septembre Ce livre est un cri de colĂšre - le cri de colĂšre d'un pĂšre Ă  qui on a arrachĂ© sa fille. ColĂšre contre les barbares islamistes d'abord. Mais aussi colĂšre contre la lĂąchetĂ© des politiciens qui n'ont rien fait pour s'opposer Ă  l'islamisation de la France. Les bien-pensants s'indigneront peut-ĂȘtre. Mais comment juger un homme qui a subi une perte si lourde - par la faute d'autres hommes ? Patrick Jardin n'a plus rien Ă  perdre. Et un seul objectif empĂȘcher de nouvelles tragĂ©dies oĂč disparaĂźtraient d'innocentes victimes comme sa fille Nathalie. Date de parution 25/08/2020 Editeur ISBN 978-2-38132-002-1 EAN 9782381320021 Format Grand Format PrĂ©sentation BrochĂ© Poids Kg Dimensions 13,5 cm × 21,5 cm × 1,6 cm ï»żPatrick Jardin erre entre Lille et Tourcoing au volant de sa BM. L'air paumĂ©, un peu. Du genre de ceux qui ont oubliĂ© ce qu'ils cherchent. A Marcq-en-BarƓul, oĂč il est nĂ©, il Ă©voque Ronchin, oĂč sa fille est enterrĂ©e. Puis d'un coup maugrĂ©e contre les Arabes. ArrivĂ© Ă  un feu, il dit bienvenue au Maghreb», quand des femmes voilĂ©es traversent devant lui. Sa bagnole, un 4×4, est Ă©norme. A l'intĂ©rieur, on se sent protĂ©gĂ©. Le machin doit coĂ»ter un paquet. Ce qui ne devrait pas ĂȘtre un problĂšme pour l'ancien patron de France Cars un loueur de vĂ©hicules il est millionnaire. Mais le jeune retraitĂ©, 66 ans, a des principes. Je l'ai achetĂ©e d'occase, parce que mettre 140 000 balles dans une voiture, c'est pas possible. J'ai pas Ă©tĂ© Ă©levĂ© comme ça.»Gamin, Patrick Jardin bossait avec son paternel, garagiste. Un jour, alors que les affaires tournaient bien, la petite famille est allĂ©e visiter une baraque au Touquet, station balnĂ©aire chic du Nord. Tout le monde Ă©tait emballĂ©. Alors je me voyais dĂ©jĂ  avec une maison lĂ -bas, le rĂȘve ! Mais une fois rentrĂ©s, papa a dit "Avec l'argent, je vais plutĂŽt racheter des autos."» L'entreprise familiale a grossi comme ça, avec le temps. Patrick et son frĂšre l'ont vendue fin 2016. Passant devant l'un des anciens garages, Jardin dit qu'ici, ça a changĂ©. Maintenant, dans cette rue, il y a un "L'homme moderne", c'est un magasin oĂč on vend des djellabas». Sur la route de Seclin, il explique pourquoi le vivre ensemble» l'emmerde. Je n'ai rien contre le multiethnique, mais en revanche, le multiculturalisme me dĂ©range. Je refuse pas qu'ils [les musulmans] prient un autre dieu, mais qu'ils bloquent une rue pour se mettre Ă  quatre pattes, c'est pas possible. Qu'ils disent "on mange pas de porc Ă  la cantine", c'est pareil. Je supporte pas. Ça fait partie des humiliations qu'ils essayent toujours de nous faire subir.»Patrick Jardin a perdu sa fille dans l'attentat du Bataclan, le 13 novembre 2015. La jeune femme, 31 ans, Ă©tait rĂ©gisseuse lumiĂšre dans cette salle. Elle est morte d'un pneumothorax». Ça peut vouloir dire plein de choses. Qu'elle a eu les poumons dĂ©chirĂ©s par une balle, ou bien qu'elle aurait pu survivre. Patrick Jardin s'accroche Ă  cette idĂ©e, accuse l'Etat de dĂ©faillances. Selon lui, les forces de l'ordre ont mis trop de temps Ă  intervenir. Dans sa tĂȘte, sa fille aurait pu ĂȘtre sauvĂ©e, alors il en veut Ă  tout le monde. Quand on demande Ă  Patrick Jardin qui sont les assassins, il rĂ©pond, d'abord, les gouvernements, ceux qui se sont succĂ©dĂ© et qui ont laissĂ© faire». LaissĂ© faire quoi ? L'islamisation de la France.» Puis, il dit C'est de ma faute. Je n'ai pas su la protĂ©ger. Le jour oĂč on a proposĂ© Ă  ma fille le poste, je lui ai dit de foncer, que c'Ă©tait une bonne opportunitĂ©. J'aurais dĂ» savoir que la salle Ă©tait menacĂ©e depuis des annĂ©es.» Et, peut-ĂȘtre que c'est liĂ© Ă  ma femme. Elle est morte d'un cancer en 2004. Ma fille, elle s'en est jamais vraiment remise. Sinon, qui sait, elle serait restĂ©e Ă  Marcq-en-BarƓul.» Patrick Jardin a aussi la haine contre les assaillants Vous avez vu ce qu'ils ont fait ? Ce sont des animaux, des raclures de chiottes. Ils ont tuĂ© des gens Ă  bout touchant. MĂȘme Ă  des chiens, on ferait pas ça.»L'homme porte l'Ă©tiquette de pĂšre de victime du Bataclan» et, en mĂȘme temps, celle de celui qui n'a pas pardonné». Il dit Pour que je pardonne, il faudrait dĂ©jĂ  qu'on me demande pardon.» Les mĂ©dias le dĂ©crivent comme l'anti-Antoine Leiris», ce jeune veuf auteur de Vous n'aurez pas ma haine, une longue lettre adressĂ©e aux terroristes. On oppose les deux comme le vertueux et le salaud de Ă©tĂ©, Patrick Jardin s'est beaucoup donnĂ© pour empĂȘcher la programmation au Bataclan de MĂ©dine, Ă  cause de son album Jihad. Le rappeur a fini par annuler sa venue. Le combat de Jardin a Ă©tĂ© relayĂ© par l'extrĂȘme droite et soutenu par des personnes aux motivations diverses. L'homme s'est affichĂ© en compagnie de Karim Ouchikh, prĂ©sident du Siel, un parti souverainiste, ou avec Nicolas Dupont-Aignan. Le politicien doit d'ailleurs rappeler», depuis, pour un dĂ©jeuner. Un jour. Tout cela ne vient pas de nulle part. Patrick Jardin a depuis longtemps, avant le 13 Novembre, des copains au Front national devenu le Rassemblement national. Je fais pas de politique», pĂšre brisĂ© dit AprĂšs les attentats, j'aurais pu dĂ©barquer dans une mosquĂ©e avec une kalachnikov et faire comme les terroristes.» Tuer des innocents ? Il rĂ©pond Et alors, ma fille aussi Ă©tait innocente. Je m'Ă©tais toujours dit "Si un jour quelqu'un touche Ă  un de ses cheveux, je le tue."» Il fond en larmes. Je parle tout le temps Ă  ma femme, c'est un monologue. Elle doit se dire, oĂč elle est "Tu n'as rien fait, tu n'as pas rĂ©agi. Tu n'es qu'une merde."»Patrick Jardin ne peut pas quitter son rĂŽle d'homme en colĂšre, parce que ça le pousserait Ă  affronter la rĂ©alitĂ©. S'il absout, il deviendra comme les autres», un proche de victime seul et triste. Ça serait abandonner ma fille», dit-il. Plus personne ne s'intĂ©resserait Ă  lui, surtout. Or, il a ce message, pour ne plus jamais que ça arrive». Il prĂ©pare un livre, pour l'instant brouillon. Ça parle de sa dĂ©tresse de pĂšre, et mĂ©lange islamophobie et thĂ©ories complotistes. Quand la vĂ©ritĂ© est trop dure Ă  avaler, on cherche des rĂ©ponses ailleurs, et Patrick Jardin Ă©cume Internet depuis trois ans pour trouver la sienne. Le titre de son bouquin, pour l'instant, c'est Pas devant les camĂ©ras. Rapport Ă  une phrase que lui aurait dite Manuel Valls, Premier ministre, deux jours aprĂšs le 13 Novembre. Les deux hommes se sont croisĂ©s gare du Nord, alors que Patrick Jardin cherchait sa fille depuis plusieurs heures, et paniquait. Il ne l'a jamais est hantĂ© par sa derniĂšre image, derriĂšre une vitre Ă  l'institut mĂ©dico-lĂ©gal, avec un drap remontĂ© jusqu'au menton. Mais il refuse de se faire suivre. Il dit Pas la peine. Et puis c'est comme ça. De toute façon, ceux qui vont chez le psy, ils finissent par retomber.» Il s'arrĂȘte. C'est surtout dur le dimanche, ou alors en hiver. Quand on est seul, on gamberge. Alors je sors, je vais au cimetiĂšre. Et je rentre le plus tard possible.» Parfois, si la mĂ©tĂ©o est bonne, il roule jusqu'au Touquet, oĂč il avait gardĂ© des habitudes. Puis descend sur la plage, respirer les embruns. Pas longtemps, car la ville le rend sombre. Dans le centre, il y a un confiseur, Le chat bleu Patrick Jardin Ă©vite de passer devant, parce que, dedans, il voit sa fille les bras chargĂ©s de novembre 1952 Naissance Ă  juin 2004 DĂ©cĂšs de sa novembre 2015 DĂ©cĂšs de sa fille au 2018 Mobilisation contre la venue de MĂ©dine au Bataclan. Ce livre est un cri de colĂšre - le cri de colĂšre d'un pĂšre Ă  qui on a arrachĂ© sa contre les barbares islamistes d'abord. Mais aussi colĂšre contre la lĂąchetĂ© des politiciens qui n'ont rien fait pour s'opposer Ă  l'islamisation de la bien-pensants s'indigneront peut-ĂȘtre. Mais comment juger un homme qui a subi une perte si lourde - par la faute d'autres hommes?Patrick Jardin n'a plus rien Ă  perdre. Et un seul objectif empĂȘcher de nouvelles tragĂ©dies oĂč disparaĂźtraient d'innocentes victimes comme sa fille Nathalie. SociĂ©tĂ© Patrick Jardin a publiĂ© le 25 aoĂ»t un ouvrage intitulĂ© “Pas devant les camĂ©ras !” Presses de la dĂ©livrance en hommage Ă  sa fille Nathalie, assassinĂ©e le 13 novembre 2015 au Bataclan, Ă  Paris. Ce pĂšre en colĂšre espĂšre que les procĂšs qui dĂ©buteront en 2021 permettront d’engager la responsabilitĂ© des terroristes mais aussi de certains politiques. Entretien. PubliĂ© le 23 septembre 2020 Ă  15h30 Le 15 novembre 2015, Patrick Jardin avait interpellĂ© le Premier ministre, Manuel Valls, alors qu'il cherchait depuis deux jours sa fille Nathalie. Photo © ERIC FEFERBERG / AFP Valeurs actuelles. Le ministre de l’IntĂ©rieur a rĂ©cemment dĂ©clarĂ© que l’islam sera la religion qui aura le moins de difficultĂ© avec la RĂ©publique ». Partagez-vous son avis ? Patrick Jardin. C’est un scandale, mais ça ne m’étonne pas. Darmanin, il a deux excuses. D’abord parce qu’il est Ă  moitiĂ© musulman puisque son deuxiĂšme prĂ©nom est Moussa seul son grand-pĂšre Ă©tait musulman, ndlr, et il est maire de Tourcoing. J’ai travaillĂ© 13 ans dans ce coupe-gorge, oĂč je tenais Ă  l’époque un garage. Quand je partais en vacances, j’enlevais les roues des voitures, je les mettais dans mon habitation personnelle pour Ă©viter qu’on me vole des voitures. Darmanin est maintenant ministre de l’IntĂ©rieur, ça me choque car il n’a pas su faire respecter la loi rĂ©publicaine dans sa propre ville en tant que maire, alors ministre de l’IntĂ©rieur c’est une grave erreur pour moi. A l’époque, j’étais cambriolĂ© toutes les semaines et j’étais devenu impossible Ă  assurer. Tous les six Ă  huit mois, je devais chercher une autre compagnie parce que chaque fois j’étais virĂ©. Pensez-vous que la nomination d’Eric Dupond-Moretti au ministĂšre de la Justice soit aussi une erreur ? Dupond-Moretti a dit que la France n’était pas un coupe-gorge. Il oublie une chose, c’est qu’il y a une quinzaine d’annĂ©es, je me suis fait attaquĂ© en plein centre de Lille Ă  21h par trois individus qui voulaient me prendre ma BMW, il y en a deux qui ont rĂ©ussi Ă  se sauver et le troisiĂšme je l’ai gravement blessĂ©. Le dimanche matin, en sortant du commissariat Ă  5h, j’étais presque devenu l’accusĂ© dans cette affaire. Trois Ă  quatre mois aprĂšs, un huissier est venu sonner Ă  ma porte et m’a dit que j’étais convoquĂ© au tribunal parce que la Caisse primaire d’assurance maladie demandait le remboursement des frais mĂ©dicaux. A l’époque, je me suis dit Je vais voir Dupond- Moretti qui Ă©tait l’avocat le plus connu Ă  Lille. » J’avais pris un coup de couteau entre le pouce et l’index. Trois ou quatre points de suture. Il m’a dit Je ne peux pas vous dĂ©fendre, je suis l’avocat des truands, pas des honnĂȘtes gens. » C’est un excellent avocat pour les crapules, puisqu’on le surnomme Acquittator », pour les honnĂȘtes gens, j’en suis moins sĂ»r. En 2021 s’ouvriront les procĂšs des attentats du 13-Novembre. Qu’en attendez-vous ? Je vais tout d’abord m’astreindre Ă  assister Ă  un maximum de sĂ©ances. J’attends que les terroristes soient condamnĂ©s. Mais je vais tout faire pour que dans le box des accusĂ©s on trouve Ă©galement des personnalitĂ©s politiques. Je pense au trio Valls, Cazeneuve, Le Drian. Valls pour un problĂšme d’ego. Il a refusĂ© de lire la liste des islamistes que lui avaient fourni les services secrets français. Cette liste avait Ă©tĂ© Ă©tablie avec les services secrets syriens. Il a refusĂ© de prĂȘter attention Ă  cette liste sous prĂ©texte que les services secrets syriens avaient participĂ© Ă  l’élaboration de cette liste. C’est une trĂšs lourde responsabilitĂ©. Cazeneuve Ă©tait au courant de la menace. Le matin de l’attentat, il y a eu une simulation d’attentats de masse et il a confiĂ© Ă  son prĂ©fet qu’il s’attendait Ă  un attentat. Ou il s’appelle Madame Soleil et pas Monsieur Cazeneuve ou alors il savait. OĂč en ĂȘtes-vous dans vos dĂ©marches juridiques contre l’Etat français ? J’ai dĂ©posĂ© une plainte contre l’Etat français, contre la ville de Paris, une plainte contre l’Etat belge, et j’ai Ă  nouveau dĂ©posĂ© plainte contre l’Etat français parce qu’il veut faire revenir des djihadistes actuellement en Syrie. J’ai portĂ© plainte pour mise en danger de la vie d’autrui. Ce ne sont, selon moi, mĂȘme plus des Français de papiers car ils les ont dĂ©chirĂ©s. Je ne crois pas Ă  la dĂ©radicalisation. Ces djihadistes sont Ă©duquĂ©s pour mentir de façon Ă©hontĂ©e. Ils ont Ă©tĂ© condamnĂ©s Ă  mort et maintenant ils se souviennent qu’en France on a eu un ministre qui se nomme Badinter et qui a supprimĂ© la peine de mort. C’est la seule façon pour eux de sauver leur vie. J’estime que l’Etat syrien, qui les a condamnĂ©s Ă  mort, et que l’Etat irakien doivent se dĂ©pĂȘcher d’exĂ©cuter la sentence. Cela clorerait tout dĂ©bat. Avant les droits de l’homme, il y a d’abord les droits des victimes. Quand je vois des gamins qui tuent des soldats syriens revĂȘtus d’une chasuble orange, je ne peux pas admettre que ces gamins reviennent dans mon pays. Ce ne sont plus des enfants, ce sont des monstres. Pourquoi mettez-vous en cause Manuel Valls, Premier ministre en 2015 ? Manuel Valls habitait Ă  300 mĂštres du Bataclan quand le capitaine du bataillon du 31/7 de Reims a entendu des tirs. Ces hommes Ă©taient censĂ©s protĂ©ger Manuel Valls qui habitait rue Keller. Quand ce capitaine est arrivĂ© sur place, on lui a dit de faire demi-tour et de rentrer oĂč ils Ă©taient. Depuis, ils ont reçu une mĂ©daille de la sĂ©curitĂ© intĂ©rieure et ont Ă©tĂ© envoyĂ©s en Nouvelle-CalĂ©donie. Ce n’est pas la premiĂšre fois que vous assistez Ă  un procĂšs puisque vous avez assistĂ© Ă  celui de Jawad Bendaoud, le logeur de djihadistes ». Qu’en avez-vous retenu ? J’ai assistĂ© au procĂšs en premiĂšre instance de Jawad Bendaoud et Ă  celui en appel. En premiĂšre instance, j’ai fait un scandale dans la salle. J’ai dit Ă  la juge que si la justice ne faisait pas son travail, je me ferais justice moi-mĂȘme. J’ai fait appel de la dĂ©cision de relaxe de Jawad Bendaoud, et en appel il a Ă©tĂ© condamnĂ© Ă  cinq ans. Il s’est depuis pourvu en cassation. Sa peine est scandaleuse. Dans cet appartement que Jawad Bendaoud s’était appropriĂ© illĂ©galement, les enquĂȘteurs ont retrouvĂ© un rouleau de scotch sur lequel figurait l’ADN de Bendaoud, or ce rouleau a servi Ă  fabriquer la ceinture d’explosifs d’un des terroristes. Pour moi, c’est une complicitĂ© de meurtre. Il aurait dĂ» passer aux assises. Les magistrats se sont faits abuser et les avocats de la partie civile ont Ă©tĂ© trĂšs faibles dans leurs rĂ©clamations. J’ai contactĂ© une autre avocate qui m’a dit que ça ne tenait pas. RĂ©sultat il n’est passĂ© qu’en correctionnelle. Il avait dĂ©jĂ  un lourd casier, il a tuĂ© son ami avec une feuille de boucher, il a de multiples autres condamnations. Votre combat contre la venue du rappeur MĂ©dine au Bataclan a Ă©tĂ© un succĂšs. Pourtant, le Premier ministre Edouard Philippe ne vous a pas soutenu, pourquoi ? J’aurais aimĂ© que pour une fois tous les bords politiques demandent l’annulation du concert de MĂ©dine, qui Ă©tait un crachat Ă  la face des Français. Un proche des FrĂšres musulmans ne pouvait pas chanter lĂ  oĂč 100 personnes avaient Ă©tĂ© tuĂ©es. On avait rĂ©ussi avec des amis Ă  rĂ©unir 158 cars qui devaient venir de toute la France, et si ça ne suffisait pas, on avait prĂ©vu une action hors-la-loi qui aurait empĂȘchĂ© le Bataclan de prĂ©senter le spectacle. Contrairement Ă  ce que dit MĂ©dine, ce n’est pas lui qui l’a annulĂ©, c’est la direction du Bataclan, prĂ©venue par les services secrets français, qui a prĂ©fĂ©rĂ© l’arrĂȘter. Les services secrets savaient l’ampleur que ça prenait. Edouard Philippe avait rĂ©pondu au sĂ©nateur Meurant qu’il ne voyait pas pourquoi il aurait interdit ce concert, car pour lui il n’y avait pas de trouble Ă  l’ordre public. Je me suis donc employĂ© Ă  crĂ©er le trouble. J’ai aussi appris qu’Edouard Philippe connaissait MĂ©dine et qu’ils frĂ©quentaient le mĂȘme club de Boxe. Il a accordĂ© en tant que maire du Havre une subvention de 14 500 euros Ă  ce club. Moi, je joue dans un petit club oĂč il y a 800 licenciĂ©s et oĂč on touche 4 500 euros de la mairie. Votre ouvrage est d’ores et dĂ©jĂ  un succĂšs puisqu’il est encore en rupture de stock
 On est Ă  la troisiĂšme réédition. J’étais premier en termes de ventes chez Amazon la semaine derniĂšre en ne bĂ©nĂ©ficiant d’aucune publicitĂ©. J’ai d’ailleurs fait 220 000 vues dans l’émission radio d’AndrĂ© Bercoff, plus qu’Onfray le lendemain. Je n’ai plus rien Ă  perdre. Je veux venger l’honneur de ma fille. Je veux qu’ils payent pour les 130 morts et les 485 blessĂ©s qui porteront des stigmates toute leur vie. Ce livre est un cri de colĂšre - le cri de colĂšre d'un pĂšre Ă  qui on a arrachĂ© sa fille. ColĂšre contre les barbares islamistes d'abord. Mais aussi colĂšre contre la lĂąchetĂ© des politiciens qui n'ont rien fait pour s'opposer Ă  l'islamisation de la France. Les bien-pensants s'indigneront peut-ĂȘtre. Mais comment juger un homme qui a subi une perte si lourde - par la faute d'autres hommes ? Patrick Jardin n'a plus rien Ă  perdre. Et un seul objectif empĂȘcher de nouvelles tragĂ©dies oĂč disparaĂźtraient d'innocentes victimes comme sa fille Nathalie. Patrick Jardin, entrepreneur, est le pĂšre de Nathalie, assassinĂ©e au Bataclan, le 13 novembre 2015, lors de l'attaque islamiste.

patrick jardin pas devant les caméras